jeudi 28 octobre 2010

Un dernier mot !

Qu'est-ce qui se dessine pour moi à la prochaine session ? Je viens de m'inscrire au cours Résolution de problèmes en contexte éducatif. C'est un cours obligatoire. Je pensais allégrement m'inscrire à un deuxième cours, mais j'ai repensé cette décision. En janvier prochain et pour les trois premiers mois de l'année, je serai particulièrement absorbée par mon travail de directrice avec le déménagement de nos locaux et le soulignement de nos 30 ans d'existence. De plus, le gros de l'hiver est tout de même une saison plus exigeante au niveau de l'énergie personnelle, des intempéries, du transport, etc. Pour toutes ces raisons, je ne prendrai qu'un seul cours, mais m'inscrirais à la session été. Comme il est dit, lorsqu'on veut aller loin, il faut ménager sa monture.

lundi 25 octobre 2010

Réfléchir sur mon évolution

La fin approche du moins pour le cours PPA6001. Je finalise le dernier travail et avec lui, un tas de réflexion. J'en ai déjà cité quelques unes dans le blog précédent. Puis j'ai découvert autre chose, lorsqu'il m'a fallu penser aux cours que je désirais prendre. Au début, c'était très simple, je ne choisissais que des cours faisant partie du profil andragogie (PPA66--). Puis j'ai poussé ma réflexion plus loin. En dehors de ces cours spécialisés, quels sont ceux que j'aimerais suivre ? J'ai alors fait une recherche sur les différentes possibilités. Je me suis alors intéressée aux cours en psychologie. Tout à fait normal avec mon grand intérêt sur tout ce qui touche la psychologie. En regardant de plus près la liste des cours, j'ai eu de l'intérêt pour en savoir davantage sur le phénomène de la violence.

Dans mon quotitien où mon contexte se situe dans le cadre de la maladie mentale, j'y rencontre fréquemment le phénomène de la violence. Même si je ne subis pas personnellement la violence (quoiqu'elle peut surgir à l'occasion), les familles que je côtoie et à qui j'apporte de l'aide y sont confrontées régulièrement. Cette motivation s'est étendue en regardant au loin ce phénomène dans notre société et même au niveau planétaire. En me ramenant dans mon contexte d'études, j'associe très bien le phénomène de la violence avec celui de l'éducation : violence physique, verbale, auto-violence, etc. Un nouvel intérêt s'est donc profilé devant moi pour compléter mes études. Nous en parlons d'ailleurs dans mon autre cours en contexte de décrochage scolaire, comme une cause d'abandon.

mardi 19 octobre 2010

Mon évolution concernant mon projet de formation

Suite aux commentaires d'Alain à la lecture de mon blog, il m'a fait réaliser que je n'ai peut-être pas assez parlé de mon évolution concernant mon projet de formation.

Au départ, mon idée était déjà assez fixée; c'est-à-dire que mon projet de formation allait s'insérer dans le cadre d'une formation continue à l'emploi et être principalement utilisé dans le cadre de mes fonctions professionnelles actuelles. Je souhaitais acquérir davantage de connaissances et d'outils en lien avec mes fonctions de conseillère en santé mentale (et d'intervention éducative) auprès d'une clientèle adulte. Mon projet était clair, visant l'obtention de la maîtrise en intervention éducative pour mieux répondre aux besoins de la clientèle actuelle et du milieu professionnel dans lequel j'évolue. 

Toutefois, ce que je peux rajouter, est que je suis en train de RÉFLÉCHIR davantage à ce projet grâce au travail final. Tout au long du cours, j'ai eu de bons et de moins bons moments dans l'acquisition et l'apprentissage de nouveaux outils technologiques et informatiques. Par contre en conclusion, je suis très satisfaite de mes nouvelles acquisitions et finalement de ce cours. Toutefois, le travail final m'emmène dans une nouvelle voie, celle de la réflexion plus profonde sur ce projet de formation. C'est à ce moment-ci et je dirais même, d'ici quelques jours, que je pourrais davantage parler de cette évolution concernant mon projet de formation.

Je suis assez étonnée de constater que ce travail final plus personnel, et réclamant beaucoup de transparence de ma part et d'ouverture (afin de pouvoir exposer des aspects de ma vie plus personnels), m'a fait prendre une décision importante touchant ma vie privée. Disons que mon projet de formation est toujours le même, mais qu'il y a une nouvelle aide importante vers laquelle je me suis tournée, et qui arrive dans ma vie grâce à une importante réflexion sur mon réseau de contextes

Ce travail final me fait résumer une partie du cours en quelque sorte, mais bien davantage. Il rassemble mes démarches académiques, expérientielles et personnelles depuis très longtemps. Je ramène dans mon esprit tout un bagage depuis la petite école, soit quelques 40 années, et à travers la loupe de ma réflexion actuelle, j'y suis en train de trouver SENS et fil conducteur. Tout un travail... pour mieux aller de l'avant !

jeudi 14 octobre 2010

Dresser un plan de formation ou non !

J'avoue que les formations que j'ai suivies dans ma vie ne se sont pas toujours inscrites à l'intérieur d'un plan de formation. Jeune, ce sont les influences tant parentales que les amis qui sont venues m'indiquer (en partie) le tracé que j'allais prendre. Aurais-je pu faire autrement et réfléchir sur mes propres intérêts et aspirations ? Peut-être. Mais il aurait fallu que j'aie davantage confiance en moi et possiblement le soutien d'un allié pour arriver à faire les bons choix. Toutefois, la vie se charge justement de nous emmener un jour à faire ces réflexions profondes. Il y a trois ans juste avant une longue formation en privé en "psychosynthèse", j'ai fait cette réflexion sur mon avenir et ma profession. Ce sont ces moments privilégiés qui m'ont amenée à me diriger vers une formation de psychothéreute. Tout me semblait bien aller jusqu'à ce que la nouvelle Loi 21 prenne forme et mette une barrière à tous nouveaux professionnels dans ce domaine. La donne venait de changer et du tout au tout!


Projet de loi encadrant la psychothérapie au Québec
PsychoMédia  - 
Publié le 25 mars 2009  La ministre de la Justice du Québec, Kathleen Weil, a déposé à l'Assemblée nationale le projet de loi 21 qui encadre notamment le titre de psychothérapeute. Ce projet de loi modifie le Code des professions afin de prévoir une redéfinition des champs d'exercice professionnels dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines pour, notamment, la profession de psychologue, de travailleur social, de thérapeute conjugal et familial, de conseiller d'orientation et de psychoéducateur. 

 Je pense que c'est dans cet esprit que je vais amorcer mon travail final, dans le sens où je vais analyser ma démarche passée en formation, les acquis, les intérêts, les passions... mais aussi les contextes quelquefois favorables, mais aussi défavorables, qui nous font bifurquer à un moment donné. Un grand voyage où j'ai eu à contourner des obstacles tout en gardant le cap. Quel cap ? Je pense que ce travail de conscientisation arrive bien dans ma vie. 

lundi 11 octobre 2010

Retour tardif aux études

Avez-vous remarqué que de plus en plus de gens retournent aux études à un âge avancé ? Je ne parle pas ici de jeunes adultes qui retournent compléter des études secondaires, collégiales ou universitaires. Je parle ici d'adultes de plus de quarante ans.

Nous avons cette chance de pouvoir retourner après une période prolongée d'arrêt. Vous devez penser à des formations professionnelles pour l'obtention d'un emploi et ce retour touche probablement la majorité de ces personnes, surtout dans le cadre d'une réorientation de carrière ou d'une perte d'emploi.

Toutefois, je vois aussi des adultes qui retournent faire une maîtrise et un doctorat à un âge où ils savent très bien que cela influencera très peu leur carrière ou plutôt leur fin de carrière. Ce retour aux études semble plutôt un accomplissement personnel qu'ils n'ont pas eu la chance de faire dans leur vie à cause de raisons économiques, familiales et autres. Ces personnes sont bien courageuses dans notre société où tout doit se justifier par la raison, de choisir une option qui ne sera pas facile pour le simple plaisir d'APPRENDRE, d'ÉVOLUER dans le monde universitaire, de PARTAGER avec des plus jeunes qui eux aussi sont ouverts aux découvertes, aux nouveaux apprentissages et aux personnes (peu importe leur âge) de leur environnement scolaire. À un niveau plus profond, ces pesonnes bien sûr font aussi avancer les recherches et la société en général. Leur apport est beaucoup plus important qu'il n'y paraît à première vue.

J'apprécie beaucoup être en relation avec ces étudiants-séniors qui n'ont pas seulement que des concepts et de la théorie en mémoire, mais aussi toute une expérience de vie qu'elle soit personnelle ou professionnelle. Dans une conférence de monsieur Jacques Grandmaison, ph.D, sur l'apport des aînés auprès des jeunes, j'ai eu le plaisir de l'entendre dire que justement les jeunes d'aujourd'hui avait le besoin de côtoyer les personnes plus âgées. Parmi les raisons évoquées, j'ai retenu en particulier que les aînés qui acceptent de partager leurs connaissances et leur vécu, sont la preuve "qu'on finit par s'en sortir!". On aurait besoin de ces personnes qui nous disent que malgré les embuches, les difficultés, les guerres (quelquefois), les malchances, les maladies... on finit par s'en sortir et évoluer!


dimanche 3 octobre 2010

Tout passe par l'organisation !

Afin de pouvoir rencontrer les demandes, les exigences et les délais de remise des travaux liés à mes deux cours universitaires, j'ai besoin de m'organiser de façon très stricte. Après avoir passé une journée complète à mon ordinateur à faire des recherches bibliographiques pour mon cours PPA6605, je me suis rendue compte que j'avais des difficultés à faire de la recherche. Ou du moins, c'était très long. Je suis donc allée à la bibliothèque de l'EPC-Bio pour mieux comprendre ma façon de faire. C'est alors que j'ai appris que je n'avais pas compris qu'il fallait que je configure mon portable à la maison pour pouvoir faire de la recherche sur les bases de données de l'Université. Hélène, au comptoir, m'a donné des informations très précieuses. De retour à la maison avec ma pile de livres, je me suis fait un agenda d'études pour les prochains jours et semaines : les lectures, les travaux, les recherches, etc. Ce temps d'organisation a même passé par l'achat d'un classeur afin de mettre de l'ordre dans tous mes documents et dossiers. Je compte encore passer la journée là-dedans. J'ai hâte de faire un bilan de tout ça à la fin du cours à travers le travail final à remettre. 

mardi 28 septembre 2010

Des employeurs qui font leur part auprès des jeunes!

Aujourd'hui, j'ai choisi un sujet d'actualité en éducation pour alimenter mon blog. Il s'agit d'un article paru dans le Journal de Montréal concernant des horaires antidécrochage : 

On sait que la région de Saint-Hyacinthe a le plus haut taux de décrochage de la Montérégie avec 43% d'adolescents décrocheurs en 2007. La Commission scolaire de la région a donc initié un nouveau projet de solliciter les employeurs du territoire afin de leur faire réduire les heures de travail allouées aux adolescents encore aux études. La norme était de faire travailler un maximum de 15 heures par semaine. L'horaire ne doit pas dépasser 22h et dégager les étudiants pendant les périodes d'examen.




Benoît St-Amand, propriétaire du restaurant
Pépé, s’est engagé auprès de la Commission
scolaire de Saint-Hyacinthe à ne pas faire
travailler les élèves plus de 15 heures par semaine.
Plus de 98 employeurs ont décidé de se rallier à ce projet afin d'aider les jeunes de la région. Il en va de l'avenir de la communauté d'avoir des jeunes qui arrivent à terminer leurs études secondaires.

Cet article est venu illustrer les propos de mon cours PPA6605 sur l'Abandon et le retour aux études. Sans dire que le décrochage scolaire est lié uniquement au facteur du nombre d'heures travaillées trop élevé, il est clair pour les chercheurs dans le domaine de l'éducation, qu'il est un facteur important au décrochage scolaire lorsque le nombre d'heures au travail excède 15 heures par semaine. Nous devons également considérer que plus un adolescent travaille d'heures, et donc gagne de l'argent, plus il passera de temps à dépenser cet argent. Les études viennent après ce qui laisse peu de temps aux travaux scolaires.

D'autres facteurs sont liés au décrochage comme par exemple : la situation de pauvreté que vivent beaucoup de jeunes et d'enfants (ça serait de loin le facteur le plus important); des problèmes de santé; la criminalité élevée; faible soutien des parents; faible motivation à l'école; troubles de comportement; drogues; programmes scolaires et autres, inappropriés, etc. pour ne citer que quelques-uns.

Tout  de même, l'article m'a touchée avec cet esprit communautaire des employeurs qui ont accepté de se mettre ensemble pour l'avenir des jeunes. À notre époque de "désoeuvrement", il est très rafraichissant de rencontrer ces partenaires qui font la différence. Nous devons croire que "tout est encore possible". Nous aurons sûrement les résultats de ce projet dans quelques mois ou années, mais tout doit être tenté afin de diminuer le décrochage scolaire au Québec.

jeudi 23 septembre 2010

Une soirée difficile

Mandala (réconciliation de conflits
intérieurs pour tendre vers une
réharmonisation des forces
et une unification d'un centre).
Le cours de mardi soir ne s'est pas très bien passé pour moi. Je commence à sentir un certain niveau de saturation de toutes ces nouvelles données ou apprentissages informatiques. Ou bien est-ce la méthode qui ne me convient pas ? Bref, le cours terminant avec le "Google doc" en fin de soirée (trop tard à mon goût) m'a quelque peu électrocutée. J'en ai ressenti un profond dégoût qui m'a fait décrochée des études depuis quelques jours. Dommage! Trop vite... ça ne rentre pas... incompréhension... trop, trop! Je me sentais dans une course... une course à quoi? Je sens que je vais devoir prendre quelques jours à "digérer", laisser déposer, décanter, reprendre mon souffle. Ça peut m'arriver un soir d'avoir un trop-plein!

Et vous, est-ce que ça vous arrive?

mardi 21 septembre 2010

Développer ses compétences à l'automne de sa vie

Ce matin, cette réflexion m'inspire. Je ne me considère pas si âgée... un 53 ans bien sonné! Toutefois, nos choix ne sont pas les mêmes lors d'un retour aux études, ni nos motivations qu'à 20 ans.

J'ai toujours aimé l'école ou du moins arrivée au secondaire où j'ai eu des choix de cours à faire. Les sciences m'attiraient. Pourquoi ne pas avoir fait une carrière en sciences ? Pourquoi tout simplement avoir laissé l'école après un simple DEC en administration ? Bien sûr, que je l'ai regretté par la suite... mais le contexte de cette époque ne s'y prêtait pas. Je pourrais énumérer ici une longue liste des raisons qui m'ont aidée à prendre un chemin facile, rapide et surtout conformiste. Je suis issue d'un milieu peu scolarisée où le marché du travail était valorisé - surtout pour les "filles". Heureusement, qu'au Québec, j'ai eu la chance de retourner aux études à l'université. Allier travail, études et famille m'a été difficile, mais j'ai survécu.

Aujourd'hui encore, à chaque année, je me demande quelles études entreprendre! Cette année, j'ai choisi d'obtenir une maîtrise. Il y a des aspects plus faciles à mon âge de suivre une formation : plus de temps à soi, les enfants sont élevés; un milieu de travail professionnel qui stimule le choix d'études et souvent la mise en pratique; les choix sont souvent plus faciles à faire (j'en ai moins en ce qui  concerne un champ d'études - je ne peux pas choisir n'importe quoi!); l'intérêt personnel avant tout (mes études ne changeront probablement pas ma carrière, mais alimentera mes intérêts personnels et mon plaisir avant tout). Bref, inutile d'étudier pour uniquement un diplôme, mais avant tout pour le plaisir intellectuel. Je ne néglige pas le diplôme bien entendu, il vient compenser un petit manque d'estime de moi. C'est toujours flatteur de recevoir un diplôme.Mes études à travers les années m'ont réconfortée et m'ont fait apprendre beaucoup sur moi. IElles m'ont aidée à me sentir une personne capable, intelligente et ouverte à un autre monde que celui où j'ai grandi. Le quartier Le Plateau dans les années 60 ne ressemblait pas tout à fait à ce qu'il est aujourd'hui. Il s'est considérablement gentrifié. Dans mon enfance, c'était même un quartier de familles nombreuses, modeste, avec beaucoup de pauvreté.

Mais revenons à aujourd'hui! Le développement de mes compétences m'apporte beaucoup de satisfaction, en plus de rencontrer des personnes stimulantes intellectuellement. Ça compte dans ma vie. Merci à tous!

samedi 18 septembre 2010

Lier études et travail

Je viens de compléter un travail à faire pour le cours sur le logiciel powerpoint, directement lié à mon travail professionnel. Il s'agissait de créer un diaporama à partir d'une de mes activités de formation. Après avoir manipulé les principes de base du powerpoint, j'ai eu un plaisir fou à mettre en page une conférence que je donne près de quatre fois par année et ce, depuis plusieurs années. J'ai revu cette conférence sous un nouvel angle. J'ai eu à employer toute ma créativité et mes sens visuels. J'avoue que le diaporama va considérablement enrichir mes futures présentations. Déjà j'ai en tête de créer d'autres diaporamas de d'autres ateliers formatifs que je donne dans l'organisme où je travaille.

Il est certain que cela demande des efforts. On y si confortable dans nos habitudes! Je connaissais assez bien le logiciel powerpoint pour avoir vu de nombreux diaporamas, mais je remettais sans cesse à plus tard le transfert des formations que je donne sur cet outil. La technologie me bouscule un peu pour me mettre à jour et j'en suis fort contente aujourd'hui.

Le Mont St-Hilaire en automne... un lieu de ressourcement après le travail et les études!
 Il n'y a rien de mieux lorsque l'on peut faire des liens entre la matière étudiée et nos activités professionnelles. C'est presque pouvoir mettre en pratique immédiatement les nouveaux concepts. Vous allez dire que c'est encore bien peu, mais pour moi, ça m'encourage à poursuivre et à m'y investir.

mercredi 15 septembre 2010

A-t-on besoin de toute cette technologie ?

Avec le cours sur le développement des compétence, je viens d'entrer dans ce vaste monde que je nomme le monde virtuel. De nouveaux termes, vocabulaire, mais principalement une mer d'information qui tout d'un coup me submerge. Ai-je à ouvrir la porte ou la fermer ? Peux-t-on se passer de tous ces nouveaux outils de communication ?

Dans un premier élan, j'aurais répondu oui. Bien sûr, que je peux me passer de l'internet, de ses logiciels, du phénomène des blogs, portfolio, présentation visuelle powerpoint, word avancé, end note, etc. Et je ne fais que pointer une partie de cette nouvelle technologie. À chaque cours, j'en découvre davantage. Pour moi, c'est comme un iceberg dont je découvre (une partie) de la partie immergée. Ouf ! Ça m'en fait pas mal à digérer. J'aurais tendance à sortir de vieux bons préceptes que ce "nouveau marché" des communications économiquement très rentable, n'est pas là pour servir l'Etre humain. Où sont donc les vrais relations ? Le contact d'humain à humain dilué derrière de beaux et toujours plus grands écrans. Où est la profondeur de ce type de relation ? Une jeune enseignante me parlait justement de tous les jeunes du primaire qui arrivait au secondaire avec ce type relationnel, d'être capable de tout savoir d'un simple clic informatique, mais en même temps, d'avoir tant de difficultés au niveau relationnel, respect des autres, capacité de s'arrêter et de respirer. Non, le monde va vite... à la vitesse des communications.

D'un autre côté, ces moyens peuvent grandement faciliter la vie. Auparavant, en début d'année, nous les étudiants, avions à se procurer des livres, des codex, des documents, etc. Aujourd'hui, nous nous connectons à la faculté virtuelle et tout est là. Je transporte beaucoup moins de papiers avec moi! Si j'ai besoin d'une information, j'ai commencé à développer ce réflexe d'aller sur internet. Et moi aussi, d'un simple clic, la réponse est devant moi. Plus besoin d'avoir d'encyclopédie à la maison et je ne consulte plus le livre téléphonique pour obtenir un numéro. Assez génial quand même! Le bémol ? Le temps passé dans ces recherches quelquefois!

Hier soir, nous avions le cours sur powerpoint. Parlons-en de lui! Je connaissais un peu ce logiciel, mais très peu toutefois. Je me promettais de l'apprendre, probablement un jour où j'aurais eu le temps!!! Bref, depuis plusieurs années, je donne des conférences et ateliers à la manière "ancienne" avec papier seulement et photocopie d'un résumé pour les participants. Non, mais il faut le faire! Bref, je suis assez fière de moi et de ma performance hier soir avec l'exercice du hamburger. Ce n'est rien me direz-vous ? Pour moi, c'est beaucoup. J'ai percé ce monde. Et vous pouvez croire, que je vais m'en servir dorénavant. Le powerpoint va devenir mon assistant dans mes prochaines activités.

J'apprivoise tout ce nouveau monde "technologique" avec prudence et réserve, mais en y découvrant également de sérieux atouts que l'on ne peut plus ignorer.

dimanche 12 septembre 2010

Définir LA question de recherche

Débutant un deuxième cours à la maîtrise PPA6605 (Abandon et retour aux études), cela m'a questionnée sur la formulation de MA question. Au tout premier cours de Monsieur Viens, j'ai hâtivement écrit un premier intérêt de recherche par ces mots : Comment aider les adultes à modifier leurs vieux paradigmes et changer leurs habitudes pour s'ouvrir aux apprentissages ?

Puis à partir de mon autre cours, de nouvelles données et réflexions, je me suis demandée : Mais sur quelle clientèle je désire porter mes réflexions ? En effet, il peut en exister plusieurs dans mon contexte professionnel. J'ai donc commencé à définir quelles sont les clientèles que je côtoie et celles qui sont influencées directement par mes actions.  En bref, j'ai retenu :

1.  Dans mon travail professionnel, je rencontre principalement des familles, des parents et beaucoup de mères, touchés par la maladie mentale d'un proche. Nous offrons à cette clientèle des rencontres individuelles d'information, soutien, conseils et outils pour mieux gérer leur situation. Par la suite, des conférences et des groupes psychoéducatifs sont offerts. Mon premier intérêt ou question soulevait la problématique des difficultés qu'ont les familles à instaurer des changements et à modifier leurs propres habitudes et croyances; d'où mon désir de recherche sur la résistance aux changements.

2.  La deuxième clientèle omniprésente est celle de jeunes adultes, souvent les enfants devenus adultes (de la clientèle que nous rencontrons) et souffrant d'un trouble de santé mentale. Même si nous ne les rencontrons pas physiquement, ils sont là à travers les interventions que nous avons avec leurs familles. Ces jeunes, très souvent des décrocheurs scolaires, ont beaucoup de difficultés à garder un emploi stable. L'influence de la famille est grande dans leur parcours, même si nous avons à responsabiliser ces jeunes.

Je pense donc que ce deuxième cours m'aidera à faire des ponts entre ces jeunes souvent en difficultés multiples et les familles que nous tentons d'aider par des interventions éducatives.

mercredi 8 septembre 2010

Des bases de données en abondance !

Quelle découverte que toutes ces bibliothèques universitaires et bases de données sur le web ! J'avoue avoir été très impressionnée par le cours d'hier. C'est complètement nouveau pour moi. Cette soirée de cours a été assez ardue pour arriver à suivre, mais j'y ai appris énormément. Tout un univers de connaissances au bout des doigts!

Ça se complique !

J'avoue avoir eu quelques déboires avec l'installation de Cmap tools dans mon ordinateur. Rien à faire, ça ne voulait pas s'installer. J'ai fait appel à mon conjoint, qui se débrouille bien en informatique. Lui aussi, ni arrivait pas. Heureusement, qu'il a eu l'idée d'aller sur le site principal de Cmap tools pour voir quoi faire "quand l'installation ne fonctionne pas" et il a réussi finalement à procéder à l'installation de ce logiciel par quelques détours.

J'ai investi le temps nécessaire à lire les documents sur le sujet et dans la réflexion des concepts à élaborer dans ma première carte conceptuelle. Finalement, ça s'est bien passé et j'ai aimé créer cette première carte. Il me reste à la revoir et à l'envoyer au professeur.

jeudi 2 septembre 2010

Par un beau jeudi !

Aujourd'hui, je prends une journée de vacances. J'en profite pour bien m'installer dans mes études : lecture (et relecture) de tous les documents du cours PPA6001, retour sur mon ePortfolio, le cybercarnet, etc. J'ai besoin de reprendre tout ça à mon rythme ce matin. Je constate aussi que j'ai besoin de m'installer physiquement chez moi pour faciliter mes périodes d'études et de travail à la maison. Quelques achats doivent compléter le tout : un portable, un bon fauteuil, aménager un coin tranquille style bureau. Bref, après seulement deux cours, j'ai investi pas mal de temps à m'organiser et à mettre en place mon nouveau départ automnal. Ce soir, c'est le troisième cours. J'aime me sentir à jour et disponible. Après mûre réflexion, je vais m'inscrire à un deuxième cours, soit Abandon et retour aux études. Je me sens vraiment attirée par l'andragogie et mon milieu de travail m'y offre toutes les possibilités d'apprentissage et de mise en pratique. 

mardi 31 août 2010

La question !

En synthèse à tout ce que je viens d'écrire et après réflexion, j'aimerais savoir comment aider les adultes apprenants à modifier leurs vieux paradigmes et changer leurs habitudes (souvent inappropriées) pour s'ouvrir à de nouveaux apprentissages, à les mettre en pratique et régler certaines problématiques dans leur vie. C'est en lien avec la résistance au changement. Je ne remets pas en question la liberté individuelle des croyances personnelles. Je parle ici de comportements nuisibles qu'il est difficile de modifier par habitudes ou autres convictions personnelles parfois très profondes et même inconscientes.

Les principaux objectifs que je vise !

Par ce programme de maîtrise, je souhaite bien sûr apprendre de nouvelles choses, des nouvelles façons de faire et acquérir de nouveaux outils. Je souhaite beaucoup être stimulée dans mes réflexions.

Je vise également à être valider dans mes façons d'agir, d'enseigner et ainsi modifier s'il y a lieu mes actions, ou au contraire me consolider et augmenter ma confiance en mes capacités.

Je m'attends à me sentir plus efficace dans mon travail et à savoir mettre les priorités aux bons endroits.

Mon défi de l'année !

J'ai eu assez de difficulté à cerner LE défi de l'année ! Au niveau professionnel en éducation, je parlerai de celui de voir ma charge de travail augmenter par l'absence d'un collègue régulier. Au seuil de la Rentrée et du début des activités dans l'organisme où je travaille, j'ai à coordonner neuf groupes (entraide et psychoéducatifs), en plus d'en animer deux moi-même. Des interventions éducatives se font également en rencontres individuelles. J'occupe d'autres tâches en parallèle. Bref, un certain surcroît de travail où je me dois d'être le plus efficace possible auprès de la clientèle.

Problèmes observés !

Depuis environ six années, j'enseigne auprès d'une clientèle adulte ayant un proche (enfant, conjoint, frère, soeur, père, mère, etc.) atteint de maladie mentale. J'ai eu comme tout enseignant à rencontrer différentes problématiques, mais en plus celle en particulier qui a trait à la maladie mentale. La majorité des participants aux activités que je donne ne sont pas touchés personnellement par un trouble de santé mentale, quoique cela puisse arriver... mais sont tout de même touchés par celle du proche. Cela emmène à gérer occasionnellement des situations de crise et d'émotions.

L'autre problème qui m'apparaît comme un problème pertinent à analyser est celui des difficultés d'apprentissages des adultes, causés principalement par de vieilles croyances et habitudes ancrées. Il est stupéfiant de constater à quel point nous sommes tous attachés à nos croyances, à nos idées, nos vieilles habitudes, à ce qu'on nous a appris. Combien de fois je rencontre des participants à des formations qui souhaitent tellement qu'un membre de leur famille change, alors qu'eux ont tant de difficulté à changer. Ces résistances au changement sont d'ailleurs assez fortes dans les contextes de dépendances.

lundi 30 août 2010

Entrée en matière !

Fiche signalétique - 1ère partie :
Je me suis inscrite à la maîtrise en intervention éducative à partir d'une formation de 1er cycle (baccalauréat en sciences) et plusieurs années d'expérience dans un organisme communautaire auprès d'adultes touchés par la maladie mentale d'un proche. Je donne régulièrement des conférences, ateliers et formations psychoéducatives.

Ouf c'est fait !

Un peu simpliste comme entrée, mais voilà c'est fait - je viens de créer mon compte sur blogger. C'est vraiment nouveau pour moi et je sens déjà que je vais aimer. Merci de me lire.