mardi 28 septembre 2010

Des employeurs qui font leur part auprès des jeunes!

Aujourd'hui, j'ai choisi un sujet d'actualité en éducation pour alimenter mon blog. Il s'agit d'un article paru dans le Journal de Montréal concernant des horaires antidécrochage : 

On sait que la région de Saint-Hyacinthe a le plus haut taux de décrochage de la Montérégie avec 43% d'adolescents décrocheurs en 2007. La Commission scolaire de la région a donc initié un nouveau projet de solliciter les employeurs du territoire afin de leur faire réduire les heures de travail allouées aux adolescents encore aux études. La norme était de faire travailler un maximum de 15 heures par semaine. L'horaire ne doit pas dépasser 22h et dégager les étudiants pendant les périodes d'examen.




Benoît St-Amand, propriétaire du restaurant
Pépé, s’est engagé auprès de la Commission
scolaire de Saint-Hyacinthe à ne pas faire
travailler les élèves plus de 15 heures par semaine.
Plus de 98 employeurs ont décidé de se rallier à ce projet afin d'aider les jeunes de la région. Il en va de l'avenir de la communauté d'avoir des jeunes qui arrivent à terminer leurs études secondaires.

Cet article est venu illustrer les propos de mon cours PPA6605 sur l'Abandon et le retour aux études. Sans dire que le décrochage scolaire est lié uniquement au facteur du nombre d'heures travaillées trop élevé, il est clair pour les chercheurs dans le domaine de l'éducation, qu'il est un facteur important au décrochage scolaire lorsque le nombre d'heures au travail excède 15 heures par semaine. Nous devons également considérer que plus un adolescent travaille d'heures, et donc gagne de l'argent, plus il passera de temps à dépenser cet argent. Les études viennent après ce qui laisse peu de temps aux travaux scolaires.

D'autres facteurs sont liés au décrochage comme par exemple : la situation de pauvreté que vivent beaucoup de jeunes et d'enfants (ça serait de loin le facteur le plus important); des problèmes de santé; la criminalité élevée; faible soutien des parents; faible motivation à l'école; troubles de comportement; drogues; programmes scolaires et autres, inappropriés, etc. pour ne citer que quelques-uns.

Tout  de même, l'article m'a touchée avec cet esprit communautaire des employeurs qui ont accepté de se mettre ensemble pour l'avenir des jeunes. À notre époque de "désoeuvrement", il est très rafraichissant de rencontrer ces partenaires qui font la différence. Nous devons croire que "tout est encore possible". Nous aurons sûrement les résultats de ce projet dans quelques mois ou années, mais tout doit être tenté afin de diminuer le décrochage scolaire au Québec.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire