lundi 11 octobre 2010

Retour tardif aux études

Avez-vous remarqué que de plus en plus de gens retournent aux études à un âge avancé ? Je ne parle pas ici de jeunes adultes qui retournent compléter des études secondaires, collégiales ou universitaires. Je parle ici d'adultes de plus de quarante ans.

Nous avons cette chance de pouvoir retourner après une période prolongée d'arrêt. Vous devez penser à des formations professionnelles pour l'obtention d'un emploi et ce retour touche probablement la majorité de ces personnes, surtout dans le cadre d'une réorientation de carrière ou d'une perte d'emploi.

Toutefois, je vois aussi des adultes qui retournent faire une maîtrise et un doctorat à un âge où ils savent très bien que cela influencera très peu leur carrière ou plutôt leur fin de carrière. Ce retour aux études semble plutôt un accomplissement personnel qu'ils n'ont pas eu la chance de faire dans leur vie à cause de raisons économiques, familiales et autres. Ces personnes sont bien courageuses dans notre société où tout doit se justifier par la raison, de choisir une option qui ne sera pas facile pour le simple plaisir d'APPRENDRE, d'ÉVOLUER dans le monde universitaire, de PARTAGER avec des plus jeunes qui eux aussi sont ouverts aux découvertes, aux nouveaux apprentissages et aux personnes (peu importe leur âge) de leur environnement scolaire. À un niveau plus profond, ces pesonnes bien sûr font aussi avancer les recherches et la société en général. Leur apport est beaucoup plus important qu'il n'y paraît à première vue.

J'apprécie beaucoup être en relation avec ces étudiants-séniors qui n'ont pas seulement que des concepts et de la théorie en mémoire, mais aussi toute une expérience de vie qu'elle soit personnelle ou professionnelle. Dans une conférence de monsieur Jacques Grandmaison, ph.D, sur l'apport des aînés auprès des jeunes, j'ai eu le plaisir de l'entendre dire que justement les jeunes d'aujourd'hui avait le besoin de côtoyer les personnes plus âgées. Parmi les raisons évoquées, j'ai retenu en particulier que les aînés qui acceptent de partager leurs connaissances et leur vécu, sont la preuve "qu'on finit par s'en sortir!". On aurait besoin de ces personnes qui nous disent que malgré les embuches, les difficultés, les guerres (quelquefois), les malchances, les maladies... on finit par s'en sortir et évoluer!


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