jeudi 28 octobre 2010

Un dernier mot !

Qu'est-ce qui se dessine pour moi à la prochaine session ? Je viens de m'inscrire au cours Résolution de problèmes en contexte éducatif. C'est un cours obligatoire. Je pensais allégrement m'inscrire à un deuxième cours, mais j'ai repensé cette décision. En janvier prochain et pour les trois premiers mois de l'année, je serai particulièrement absorbée par mon travail de directrice avec le déménagement de nos locaux et le soulignement de nos 30 ans d'existence. De plus, le gros de l'hiver est tout de même une saison plus exigeante au niveau de l'énergie personnelle, des intempéries, du transport, etc. Pour toutes ces raisons, je ne prendrai qu'un seul cours, mais m'inscrirais à la session été. Comme il est dit, lorsqu'on veut aller loin, il faut ménager sa monture.

lundi 25 octobre 2010

Réfléchir sur mon évolution

La fin approche du moins pour le cours PPA6001. Je finalise le dernier travail et avec lui, un tas de réflexion. J'en ai déjà cité quelques unes dans le blog précédent. Puis j'ai découvert autre chose, lorsqu'il m'a fallu penser aux cours que je désirais prendre. Au début, c'était très simple, je ne choisissais que des cours faisant partie du profil andragogie (PPA66--). Puis j'ai poussé ma réflexion plus loin. En dehors de ces cours spécialisés, quels sont ceux que j'aimerais suivre ? J'ai alors fait une recherche sur les différentes possibilités. Je me suis alors intéressée aux cours en psychologie. Tout à fait normal avec mon grand intérêt sur tout ce qui touche la psychologie. En regardant de plus près la liste des cours, j'ai eu de l'intérêt pour en savoir davantage sur le phénomène de la violence.

Dans mon quotitien où mon contexte se situe dans le cadre de la maladie mentale, j'y rencontre fréquemment le phénomène de la violence. Même si je ne subis pas personnellement la violence (quoiqu'elle peut surgir à l'occasion), les familles que je côtoie et à qui j'apporte de l'aide y sont confrontées régulièrement. Cette motivation s'est étendue en regardant au loin ce phénomène dans notre société et même au niveau planétaire. En me ramenant dans mon contexte d'études, j'associe très bien le phénomène de la violence avec celui de l'éducation : violence physique, verbale, auto-violence, etc. Un nouvel intérêt s'est donc profilé devant moi pour compléter mes études. Nous en parlons d'ailleurs dans mon autre cours en contexte de décrochage scolaire, comme une cause d'abandon.

mardi 19 octobre 2010

Mon évolution concernant mon projet de formation

Suite aux commentaires d'Alain à la lecture de mon blog, il m'a fait réaliser que je n'ai peut-être pas assez parlé de mon évolution concernant mon projet de formation.

Au départ, mon idée était déjà assez fixée; c'est-à-dire que mon projet de formation allait s'insérer dans le cadre d'une formation continue à l'emploi et être principalement utilisé dans le cadre de mes fonctions professionnelles actuelles. Je souhaitais acquérir davantage de connaissances et d'outils en lien avec mes fonctions de conseillère en santé mentale (et d'intervention éducative) auprès d'une clientèle adulte. Mon projet était clair, visant l'obtention de la maîtrise en intervention éducative pour mieux répondre aux besoins de la clientèle actuelle et du milieu professionnel dans lequel j'évolue. 

Toutefois, ce que je peux rajouter, est que je suis en train de RÉFLÉCHIR davantage à ce projet grâce au travail final. Tout au long du cours, j'ai eu de bons et de moins bons moments dans l'acquisition et l'apprentissage de nouveaux outils technologiques et informatiques. Par contre en conclusion, je suis très satisfaite de mes nouvelles acquisitions et finalement de ce cours. Toutefois, le travail final m'emmène dans une nouvelle voie, celle de la réflexion plus profonde sur ce projet de formation. C'est à ce moment-ci et je dirais même, d'ici quelques jours, que je pourrais davantage parler de cette évolution concernant mon projet de formation.

Je suis assez étonnée de constater que ce travail final plus personnel, et réclamant beaucoup de transparence de ma part et d'ouverture (afin de pouvoir exposer des aspects de ma vie plus personnels), m'a fait prendre une décision importante touchant ma vie privée. Disons que mon projet de formation est toujours le même, mais qu'il y a une nouvelle aide importante vers laquelle je me suis tournée, et qui arrive dans ma vie grâce à une importante réflexion sur mon réseau de contextes

Ce travail final me fait résumer une partie du cours en quelque sorte, mais bien davantage. Il rassemble mes démarches académiques, expérientielles et personnelles depuis très longtemps. Je ramène dans mon esprit tout un bagage depuis la petite école, soit quelques 40 années, et à travers la loupe de ma réflexion actuelle, j'y suis en train de trouver SENS et fil conducteur. Tout un travail... pour mieux aller de l'avant !

jeudi 14 octobre 2010

Dresser un plan de formation ou non !

J'avoue que les formations que j'ai suivies dans ma vie ne se sont pas toujours inscrites à l'intérieur d'un plan de formation. Jeune, ce sont les influences tant parentales que les amis qui sont venues m'indiquer (en partie) le tracé que j'allais prendre. Aurais-je pu faire autrement et réfléchir sur mes propres intérêts et aspirations ? Peut-être. Mais il aurait fallu que j'aie davantage confiance en moi et possiblement le soutien d'un allié pour arriver à faire les bons choix. Toutefois, la vie se charge justement de nous emmener un jour à faire ces réflexions profondes. Il y a trois ans juste avant une longue formation en privé en "psychosynthèse", j'ai fait cette réflexion sur mon avenir et ma profession. Ce sont ces moments privilégiés qui m'ont amenée à me diriger vers une formation de psychothéreute. Tout me semblait bien aller jusqu'à ce que la nouvelle Loi 21 prenne forme et mette une barrière à tous nouveaux professionnels dans ce domaine. La donne venait de changer et du tout au tout!


Projet de loi encadrant la psychothérapie au Québec
PsychoMédia  - 
Publié le 25 mars 2009  La ministre de la Justice du Québec, Kathleen Weil, a déposé à l'Assemblée nationale le projet de loi 21 qui encadre notamment le titre de psychothérapeute. Ce projet de loi modifie le Code des professions afin de prévoir une redéfinition des champs d'exercice professionnels dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines pour, notamment, la profession de psychologue, de travailleur social, de thérapeute conjugal et familial, de conseiller d'orientation et de psychoéducateur. 

 Je pense que c'est dans cet esprit que je vais amorcer mon travail final, dans le sens où je vais analyser ma démarche passée en formation, les acquis, les intérêts, les passions... mais aussi les contextes quelquefois favorables, mais aussi défavorables, qui nous font bifurquer à un moment donné. Un grand voyage où j'ai eu à contourner des obstacles tout en gardant le cap. Quel cap ? Je pense que ce travail de conscientisation arrive bien dans ma vie. 

lundi 11 octobre 2010

Retour tardif aux études

Avez-vous remarqué que de plus en plus de gens retournent aux études à un âge avancé ? Je ne parle pas ici de jeunes adultes qui retournent compléter des études secondaires, collégiales ou universitaires. Je parle ici d'adultes de plus de quarante ans.

Nous avons cette chance de pouvoir retourner après une période prolongée d'arrêt. Vous devez penser à des formations professionnelles pour l'obtention d'un emploi et ce retour touche probablement la majorité de ces personnes, surtout dans le cadre d'une réorientation de carrière ou d'une perte d'emploi.

Toutefois, je vois aussi des adultes qui retournent faire une maîtrise et un doctorat à un âge où ils savent très bien que cela influencera très peu leur carrière ou plutôt leur fin de carrière. Ce retour aux études semble plutôt un accomplissement personnel qu'ils n'ont pas eu la chance de faire dans leur vie à cause de raisons économiques, familiales et autres. Ces personnes sont bien courageuses dans notre société où tout doit se justifier par la raison, de choisir une option qui ne sera pas facile pour le simple plaisir d'APPRENDRE, d'ÉVOLUER dans le monde universitaire, de PARTAGER avec des plus jeunes qui eux aussi sont ouverts aux découvertes, aux nouveaux apprentissages et aux personnes (peu importe leur âge) de leur environnement scolaire. À un niveau plus profond, ces pesonnes bien sûr font aussi avancer les recherches et la société en général. Leur apport est beaucoup plus important qu'il n'y paraît à première vue.

J'apprécie beaucoup être en relation avec ces étudiants-séniors qui n'ont pas seulement que des concepts et de la théorie en mémoire, mais aussi toute une expérience de vie qu'elle soit personnelle ou professionnelle. Dans une conférence de monsieur Jacques Grandmaison, ph.D, sur l'apport des aînés auprès des jeunes, j'ai eu le plaisir de l'entendre dire que justement les jeunes d'aujourd'hui avait le besoin de côtoyer les personnes plus âgées. Parmi les raisons évoquées, j'ai retenu en particulier que les aînés qui acceptent de partager leurs connaissances et leur vécu, sont la preuve "qu'on finit par s'en sortir!". On aurait besoin de ces personnes qui nous disent que malgré les embuches, les difficultés, les guerres (quelquefois), les malchances, les maladies... on finit par s'en sortir et évoluer!


dimanche 3 octobre 2010

Tout passe par l'organisation !

Afin de pouvoir rencontrer les demandes, les exigences et les délais de remise des travaux liés à mes deux cours universitaires, j'ai besoin de m'organiser de façon très stricte. Après avoir passé une journée complète à mon ordinateur à faire des recherches bibliographiques pour mon cours PPA6605, je me suis rendue compte que j'avais des difficultés à faire de la recherche. Ou du moins, c'était très long. Je suis donc allée à la bibliothèque de l'EPC-Bio pour mieux comprendre ma façon de faire. C'est alors que j'ai appris que je n'avais pas compris qu'il fallait que je configure mon portable à la maison pour pouvoir faire de la recherche sur les bases de données de l'Université. Hélène, au comptoir, m'a donné des informations très précieuses. De retour à la maison avec ma pile de livres, je me suis fait un agenda d'études pour les prochains jours et semaines : les lectures, les travaux, les recherches, etc. Ce temps d'organisation a même passé par l'achat d'un classeur afin de mettre de l'ordre dans tous mes documents et dossiers. Je compte encore passer la journée là-dedans. J'ai hâte de faire un bilan de tout ça à la fin du cours à travers le travail final à remettre. 

mardi 28 septembre 2010

Des employeurs qui font leur part auprès des jeunes!

Aujourd'hui, j'ai choisi un sujet d'actualité en éducation pour alimenter mon blog. Il s'agit d'un article paru dans le Journal de Montréal concernant des horaires antidécrochage : 

On sait que la région de Saint-Hyacinthe a le plus haut taux de décrochage de la Montérégie avec 43% d'adolescents décrocheurs en 2007. La Commission scolaire de la région a donc initié un nouveau projet de solliciter les employeurs du territoire afin de leur faire réduire les heures de travail allouées aux adolescents encore aux études. La norme était de faire travailler un maximum de 15 heures par semaine. L'horaire ne doit pas dépasser 22h et dégager les étudiants pendant les périodes d'examen.




Benoît St-Amand, propriétaire du restaurant
Pépé, s’est engagé auprès de la Commission
scolaire de Saint-Hyacinthe à ne pas faire
travailler les élèves plus de 15 heures par semaine.
Plus de 98 employeurs ont décidé de se rallier à ce projet afin d'aider les jeunes de la région. Il en va de l'avenir de la communauté d'avoir des jeunes qui arrivent à terminer leurs études secondaires.

Cet article est venu illustrer les propos de mon cours PPA6605 sur l'Abandon et le retour aux études. Sans dire que le décrochage scolaire est lié uniquement au facteur du nombre d'heures travaillées trop élevé, il est clair pour les chercheurs dans le domaine de l'éducation, qu'il est un facteur important au décrochage scolaire lorsque le nombre d'heures au travail excède 15 heures par semaine. Nous devons également considérer que plus un adolescent travaille d'heures, et donc gagne de l'argent, plus il passera de temps à dépenser cet argent. Les études viennent après ce qui laisse peu de temps aux travaux scolaires.

D'autres facteurs sont liés au décrochage comme par exemple : la situation de pauvreté que vivent beaucoup de jeunes et d'enfants (ça serait de loin le facteur le plus important); des problèmes de santé; la criminalité élevée; faible soutien des parents; faible motivation à l'école; troubles de comportement; drogues; programmes scolaires et autres, inappropriés, etc. pour ne citer que quelques-uns.

Tout  de même, l'article m'a touchée avec cet esprit communautaire des employeurs qui ont accepté de se mettre ensemble pour l'avenir des jeunes. À notre époque de "désoeuvrement", il est très rafraichissant de rencontrer ces partenaires qui font la différence. Nous devons croire que "tout est encore possible". Nous aurons sûrement les résultats de ce projet dans quelques mois ou années, mais tout doit être tenté afin de diminuer le décrochage scolaire au Québec.